De nouveaux matériaux via des déchets plastiques, Carbon Blue révolutionne la perception du recyclage et milite pour une réindustrialisation du territoire via l’implantation de micro-usines.
Carbon Blue fait le pari de l’industrialisation. Stephane Testa, fondateur de la startup développe une nouvelle génération de matériaux via des déchets plastiques. Une révolution dans la perception du recyclage mais aussi de la réindustrialisation. Issu d’un groupe familial qui travaille depuis 35 ans dans le plastique et le recyclage, Stéphane Testa aux manettes de Carbon Blue avoue une vraie sensibilité sur les sujets environnementaux.
Fort de son savoir-faire intergénérationnel d’entrepreneurs convaincus sur les aspects extraordinaires du plastique, il a décidé de se lancer dans l’aventure Carbon Blue pour créer les métiers de demain. Dans le détail, la startup, accompagnée par Marseille Innovation révolutionne la perception des déchets plastiques par la création d’un nouveau matériau écologique, durable et façonné localement, capable de devenir une nouvelle matière première des produits de demain et de développer activité et emploi. Ainsi que de créer de l’emploi et de l’activité grâce à l’usage massif de la R&D à laquelle 3 personnes sur les 9 que constituent l’équipe se consacrent. Et comme il n’existe pas de machines adaptées pour lancer ces nouveaux produits, il s’agit de réinventer ces machines de production et de préférence en France. A Gémenos, une première micro-usine pourrait voir le jour dans la région Sud d’ici 2024 et embaucher une quarantaine de personnes. « C’est tout le sens de notre projet de réindustrialisation » détaille Sébastien Testa.
Soutenue par IMT Starter en région parisienne, Carbon Blue a également rejoint Marseille Innovation. « Le recours aux experts nous permet une mise en relation avec d’autres startup et des investisseurs. C’est aussi l’occasion d’accéder aux dispositifs de financements. Nous avons ainsi pu bénéficier du prêt d’honneur de 30 000 euros et de 15 000 euros de la BPI. Cela va nous permettre d’avancer sur la finalisation du concept. Pour une startup, il importe de passer ce cap. Les aides, les soutiens et accompagnements de toute nature sont très précieux. Il est important de travailler sur nos fonds propres, plus des financements bancaires, il existe des aides entre 5 et 10 millions d’euros que nous devons aller chercher. C’est le parcours du combattant dans la Greentech. Avec des perspectives de CA de 100 000 euros en 2022 qui devraient grimper à 150 000 cette année, soit une croissance de 50%.»