Le sport et la technologie, deux secteurs qui vont de pair. Plus que jamais, les start-up ont une carte à jouer dans ces domaines d’activité.
Marseille Innovation compte quelques pépites dans le secteur du sport. Pure Moment, une agence de communication a ainsi fait du sport un axe de développement essentiel. Initiée par Stéphane Allio, un ancien cadre dirigeant du groupe Havas, la jeune structure créée en 2012 y travaille depuis Marseille. « C’est un positionnement très spécialisé mais la ville compte un fort ancrage sportif ». Ses clients ? Beuchat par exemple sur des enjeux stratégiques. Pure Moment s’est aussi exportée à Milan où elle a développé une antenne dédiée et intervient pour Adidas et la fédération italienne de rugby. « L’arrivée de quelques gros clients nous permet de sécuriser l’activité, de procéder à des embauches et de doubler le chiffre d’affaires. Il devrait s’établir cette année à 500 000 euros ».
En forte croissance également Wineven, toute jeune start-up qui a lancé le premier réseau social dédié au sport, avec Florent Manaudou comme ambassadeur de choc. La plate-forme s’adresse à tous les publics : amateurs, professionnels, équipementiers. Elle vise le partage d’expérience et le coaching personnalisé. « Plusieurs formules sont proposées avec des sportifs de haut niveau », évoque Ludovic Saraviello. L’avenir pour Wineven ? Une version en Anglais et en Portugais l’année prochaine dans l’optique des JO, 3 millions d’inscrits d’ici 3 ans et le développement d’une gamme d’objets connectés, pour lesquels la BPI apporte un financement de 130 000 euros. Esphi surfe également sur ce créneau. Créée en 2008, elle développe depuis 2011 des applications pour les salles de fitness. « Nous intervenons en amont pour effectuer un check-up de la condition physique et de la gestion du stress par des trackeurs » évoque Patrice Bendahan co-fondateur d’Esphi. Le résultat d’une technologie financée en partie par la BPI. Esphi, sortie de la pépinière depuis un an, a élu domicile à la Ciotat. Elle vise un chiffre d’affaires de 600 000 euros et prépare une levée de fonds d’1,5 million d’euros. « 350 salles sont équipées de nos solutions. Nous développons des partenariats outre-atlantique à San Francisco avec des industriels tout en visant à terme, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne ».
Le sport connecté à de l’avenir.
